« On ne peut pas vivre de ce que l’on aime. »
« On ne peut pas tout avoir : une famille épanouie, un boulot génial et du temps pour soi. »
« Il faut travailler dur dans la vie. »
« Je ne suis pas légitime pour prétendre à ce job. »
« Je ne peux pas quitter ce poste qui m’assure une sécurité financière. »

Sais-tu ce qu’est une croyance limitante ? C’est un obstacle psychique qui nous empêche d’agir, d’entreprendre, et même de rêver. Une certitude héritée de ce qu’on nous a appris (famille, éducation, société) ou issue de notre propre expérience. Une croyance qui nous enferme dans notre « zone de confort », et ça nous arrange bien.

Car pour notre cerveau, la priorité c’est de nous éviter de souffrir. Alors devant la peur de l’inconnu, il allume les warnings, il préfère nous conforter dans nos croyances plutôt que de nous laisser nous confronter à l’échec.

Le tout est d’en avoir conscience, de changer nos lunettes pour voir les choses différemment, transformer nos pensées négatives en pensées positives : « Et si ça pouvait être mieux que ça ? Et si je pouvais tout avoir, famille, job de rêve, temps pour moi compris ? Et si je pouvais gagner encore mieux ma vie en faisait ce métier qui me correspond ? ». C’est tentant n’est-ce-pas ? Mais pas franchement facile…un vrai travail de fond !

On me demande souvent comment j’en suis arrivée à m’intéresser aux transitions professionnelles des mamans.
La mienne a débuté par un burn-out et il m’a fallu 3 années pour la concrétiser. 3 ans pour passer de cadre marketing au coaching de carrière. C’est long 3 ans !
Mais si j’avais osé agir plus tôt, si j’avais su écouter cette petite voix qui me disait que je n’étais pas à ma place, que je me sentais en décalage au bureau, qu’obtenir un jour un poste de direction marketing ne me faisait pas rêver.
Si j’avais su mettre le doigt plus facilement sur mes qualités et mes talents, plutôt que de me sentir moyenne, ni franchement brillante, ni trop nulle non plus, dans ce que je faisais.
Si j’avais su me débarrasser de mes croyances et de mes blocages.
Si je n’avais pas attendu la rupture que le burn-out m’a imposée.
Si….
Ce cheminement m’aurait pris moins de temps, c’est sûr.

Alors, si je peux me permettre, voici un petit conseil: à un moment, il faut arrêter d’attendre LE déclic, il faut se lancer, expérimenter, passer à l’action, sinon rien ne changera, ou alors cela pourrait bien te prendre quelques années…

Cela ne tient qu’à toi de de construire le job de tes rêves sans attendre qu’on vienne te le proposer. Être authentique, honnête avec toi-même, écouter ton intuition et tes vraies motivations, ce n’est pas facile, je le sais bien car je suis passée par là.

Tu as sans doute des contraintes matérielles, financières et familiales, mais ne sont-elles par surmontables ? Ne sont-elles pas des excuses pour ne pas agir ?

Tu peux tout avoir, j’en suis convaincue : un travail en accord avec qui tu es et qui t’offre la liberté de ne plus être tiraillée entre ta vie professionnelle et ta vie de maman. Accomplir chaque jour ce pour quoi tu es faite tout en organisant ton temps comme tu le souhaites, c’est possible.

Marie, Fondatrice de Parents on board