Connaissez-vous le job sharing ? Chez Smart Moms, on en rĂȘve ! 🚀✹

C’est une pratique encore (trop) peu rĂ©pandue en France, qui consiste Ă  partager un poste entre deux salariĂ©s (ou plus).

Le recruteur ne recrute pas un mais deux talents, qui se partagent un temps plein et apportent ainsi leurs compĂ©tences et qualitĂ©s complĂ©mentaires. La rĂ©partition du temps et du salaire ne se fait pas systĂ©matiquement Ă  50-50, mais dĂ©pend des profils engagĂ©s (par exemple, une association entre un profil junior et un profil senior, dans un objectif de passage de relais). Attention Ă  ne pas confondre le job sharing avec le « temps partagĂ© Â», qui consiste Ă  travailler pour plusieurs entreprises diffĂ©rentes.

En d’autres termes, le job sharing c’est un temps partiel sur un poste stimulant et permettant de tout concilier : responsabilitĂ©s professionnelles et familiales ! Ce qui est quasiment impossible avec un temps partiel classique. Mais ce concept peut aussi s’adresser Ă  tous ceux qui souhaitent concilier de front plusieurs objectifs : carriĂšre et lancement d’une start-up, carriĂšre et formation continue, transition vers la retraite, travail flexible et projet perso.

Ca fait rĂȘver non ? đŸ€—

Dommage que cette pratique peine Ă  s’imposer chez nous. Plus frĂ©quente dans les pays anglo-saxons, en Allemagne et en Suisse, en France les freins sont plus rĂ©sistants. Le job-sharing est arrivĂ© en France vers 1994 importĂ© par la sociĂ©tĂ© Hewlett Packard, mais la recette n’a pas pris. Pourquoi ? Une vision nĂ©gativement connotĂ©e du temps partiel, une rĂ©glementation du travail trop rigide, la crainte que cela complexifie l’organisation et la communication au sein de l’équipe. Mais si le binĂŽme est bien choisi et bien coordonnĂ© (et soutenu par le management), les collĂšgues et la direction auront le sentiment de n’avoir qu’un seul interlocuteur.

Un binĂŽme qui fonctionne ? Il faut trouver la bonne personne, une certaine alchimie entre les deux profils. La relation doit ensuite se construire sur des bases solides (Ă©change, entraide, loyautĂ©, partage des responsabilitĂ©s, confrontation des idĂ©es, Ă©coute, organisation et fluiditĂ©).

Certes, le job sharing engendrera des coĂ»ts fixes supplĂ©mentaires pour l’employeur (poste de travail, formations, matĂ©riel informatique). Mais les nombreux avantages ne surpassent-ils pas ces dĂ©penses ? DĂ©multiplication et complĂ©mentaritĂ© des compĂ©tences, deux fois plus d’idĂ©es et de crĂ©ativitĂ©, mĂ©lange des gĂ©nĂ©rations, transmission et sauvegarde des savoirs et savoir-faire, motivation et fidĂ©lisation des collaborateurs, diminution des absences et des burn-out. De quoi assurer son attractivitĂ© sur le marchĂ© de l’emploi et amĂ©liorer sa performance : selon certaines Ă©tudes, le gain de productivitĂ© peut ĂȘtre supĂ©rieur de 15% par rapport Ă  un employĂ© Ă  temps plein.

Ce modĂšle, humain, performant et flexible, a un Ă©norme potentiel. Alors pourquoi n’est-il pas plus courant ? En France aujourd’hui, l’idĂ©e fait Ă  nouveau son chemin mais concerne essentiellement des postes de top management. On parle de top sharing, un mode de gouvernance qui se dĂ©veloppe surtout dans la tech, par exemple chez Malt, Salesforce, Netflix, Oracle ou encore ManoMano.

Chez Smart Moms aussi on co-dirige đŸ‘« , et on y croit Ă©normĂ©ment. Nous sommes convaincus que c’est une des pistes Ă  explorer pour permettre notamment aux parents de combiner un poste stimulant avec leur vie de famille. đŸ€žđŸ’Ș